Lise ligotée par la bonne

Lise était tout heureuse en train de danser avec ce bel homme, grand, fort qui l’entourait de ses bras puissants ; Une question tournait et retournait dans sa tête : avait elle trouve enfin l’homme de sa vie ?

A 30 ans, Lise commençât à inquiéter sa famille par ce célibat qui n’en finissait pas, aucun homme ne semblait lui convenir, ou bien était ce elle qui n’arrivait pas a se décider ? Les années passaient et Lisa n’ennuyait de sa solitude

Quand, enfin, dans une soirée mondaine, on lui présenta cet homme, Louis, elle se sentit vaguement attirée par lui, en était il de même pour lui ? difficile a dire ,tant il exprimait peu ses sentiments. S’étant renseigné, elle apprit qu’il avait déjà plus de 40a , qu’il ne s’était jamais marié, cela ne l’avait pas empêché de se fiancer plusieurs fois, mais a chaque fois l’affaire avait tourne court, on le disait plutôt autoritaire, avec des principes sur la place de la femme au foyer qui paraissaient plutôt rétrogrades , de nos jours.

De cela lise n’avait que faire, cela ne la dérangeait pas de devoir rester femme au foyer sans travailler au contraire, cela encourageait sa paresse naturelle, son plaisir le plus intense, elle le trouvait dans sa grasse matinée, dans ses siestes l’après midi .

Quelques temps plus tard leur fiançailles furent célébrées, presque avec soulagement, aussi bien par elle, que par sa famille. Louis décida qu’ils iraient s’installer dans la propriété qu’il possédait a la campagne, une grande maison ancienne, entourée d’un parc, perdue au fond des bois. Lise regretta un moment de quitter son appartement , mais la perspective d’avoir une maison a elle l’enthousiasmait . Cependant comme son mari devait souvent s’absenter pour affaires, elle craignit assez vite de se retrouver seule, aussi quand celui ci lui proposa d’embaucher une employee de maison, elle s’en ravit et proposa de participer au recrutement.

Ainsi , a peine installée dans son immense maison, eut elle le plaisir de voir venir plusieurs femmes avec qui son mari eut un entretien, décue malgré tout de ne pas participer au choix de la personne, mais son mari s’y était opposé et elle n’avait pas voulu le contrarier. malheureusement aucune ne semblait faire l’affaire car l’entretien tournait rapidement court.

Enfin un soir , apres un long entretien avec une jeune femme, Louis fit venir lise dans son bureau pour lui presenter sa nouvelle employée. C’etait une fort jolie jeune femme, grande mince, des cheveux noirs lui descendaient tres bas dans le dos, elle portait une petite jupe qui devoilait joliment ses cuisses, des escarpins fins a hauts talons , un chemisier ajusté qui mettait sa poitrine en valeur.

Lise se montra finalement ravie du choix de son mari : Emma etait douce discrete , parlait peu, tres peu meme, elle le regrettait , car il lui arrivait de s’ennuyer dans cette grande maison. Par contre elle appreciait beaucoup qu’Emma ait vite comprit a quel point elle aimait traîner au lit ou faire de longues siestes, car elle lui apportait le petit déjeuner au lit très tard, et lui laissait son lit défait pour la sieste. Elle savourait d’autant plus ses instants que son mari y était opposé et lui reprochait sévèrement ces instants de paresse. C’est en la découvrant un après midi au lit qu’elle le vit pour la première fois s’énerver

" Quoi encore au lit a cette heure ci ! avait il tonné. Elle s’était excusée mais maladroitement ,sans doute car il avait ajouté :

• ne recommence pas , parce que tu sauras alors ce que c’est que d’être passée au ceinturon !

A ces mots lise avait frémit, c’est ainsi que l’on parlait aux femmes il y a bien longtemps, comment son mari pouvait il la traiter ainsi ? Elle n’avait cependant pas osé répondre, se sentant en faute.

Elle se rendit compte assez vite que son mari avait une vision de la femme qui n’était guère valorisante,

Quand elle parlait , il semblait l’écouter avec une sorte de condescendante , sans paraître réellement s’intéresser à ce qu’elle disait. Un peu vexée au début , elle finit par s’y faire et comprit que son mari n’attendait d’elle qu’une conversation superficielle, d’une certaine façon cela l’arrangeait aussi, comme elle n’avait pas beaucoup d’instruction, elle ne se sentait pas à l’aise pour soutenir une conversation un peu sérieuse.

Ses relations avec Emma étaient plus faciles : celle ci était peu bavarde, toujours serviable et obéissante, Lise ne trouvait rien à lui reprocher, elle la laissait faire la sieste sans rien dire, vaquait discrètement à ses occupations et ne la contrariait en aucune manière.

Quand son mari lui annonça un jour qu’il partait en voyage d’affaires pour le reste de la semaine, elle fut sincèrement déçue de la voir partir si vite, il s’en rendit compte et lui fit un beau sourire

• - je te ramènerai un beau cadeau, tu verras, fit il pour la consoler

• oh tu es trop gentil, répondit elle rouge de plaisir

• trop gentil, vraiment… il laissa le reste de sa phrase en suspens un long moment… peu etre oui…en tout cas, je ne veux plus te voir flémarder au lit, sinon c'est le ceinturon, tu es prévenue ! ajouta t il alors que Emma leur apportait le repas.

Lise rougit très fort , comment son mari sait il dire ça, en présence d'Emma ? heureusement celle ci les servit sans relever la tête comme si elle n'avait rien entendue

• et tu sais comment je ferai? continua son mari tout à coup, alors qu'Emma etait encore ave eux, tu seras attachee au coin de la table, comme on faisait autrefois, fesses à l'air !

Lise piqua du nez dans son assieste et n'osa plus regarder ni son mari , ni Emma avant la fin du repas.

Le lendemain matin, Lise l’accompagnait à sa voiture,encore en chemise de nuit et peignoir, il l’embrassa sur la joue qu’elle lui tendit et et elle resta sur le seuil à le regarder partir en agitant la main.

En rentrant , sa premiere idée fut de s’habiller, puis remontant les escaliers, l’idee d’une longue sieste se fit de plus en plus tentante…mais finalent elle se resolu simplement à prendre un long bain bien chaud.

Apres son bain elle traina longuement à la salle de bain, avant de retourner dans sa chambre, elle s'allongea, encore en peignoir et se mit a feuilleter une revue Elle n'entendit pas les pas dans l'escalier, ni la porte de la chambre s'ouvrir, ce ne fut qu'au moment ou son mari se trouva face à elle qu'elle prit conscience de son retour

• mais... tu n'es pas parti ? fit elle en se relevant d'un bond, se sentant coupable

• non , tu vois bien ! Le client a un emechement , le deplacement est annulé, repondit il d'une voix seche Puis, apres l'avoir regardé longuement :

• toi ce soir , tu sais ce qui t'attend.

Il tourna les talons et disparut . Lise etait tout pale, l'inquiétude gradit rapidement en elle, son mari l'avait menacé d'une punition et ne semblait pas plaisanter, elle se mit à repenser a son atitude severe, à tout ce qu'elle avait entendu sur lui et la crainte d'etre réelement fouéttée ne la lacha plus.

Elle passe toute la journée à se morfondre dans son inquiétude. Elle n'osa en parler à son mari qui se comportait avec elle d'une facon tout à fait habituelle, il avait decidé de rester à la maison pour la journée, et se montra aussi aimable qu'a l'accoutumée En debut de soirée, alors qu'elle lisait au salon, elle vit Emma preparer la table pour le souper et elle eut un petit espoir que sa punition ne soit oubliée

• ma cherie , nous allons passer à table lui fit bientot son mari

• oui mon cherie , repondit elle, soulagée, je monte me preparer,j'en ai pour cinq minutes

. Elle remonta rapidement dans sa chambre rectifier son maquillage,sa coiffure, elle avait mis une petit jupe noire qui lui arrivait a mi cuisse, un collant noir nacré lui couvrait les jambes, un chemisier brodeaux en soie lui parut faire un bel effet avec sa jupe et ses talons hauts. Elle se regarda plusieurs fois dans le miroir desireuse de plaire à son mari Elle descendit à la salle à manger ou son mari l'attendait, regardant distraitement par la fenetre. Il se retourna vers elle quand elle entra et la regarda longuement, detaillant sa tenue. Lise rougit, un peu confuse, mais heureuse en meme temps de l'interet que lui portait son mari.

• Tu es ravissante ce soir , lui dit il en s'approchant d'elle

Lise fremit de satisfaction et lui rendit son plus beau sourire, le prenant par le bras , il l'entraina vers la table ou Emma venait de mettre le couvert, mais au lie de la laisser s'asseoir à sa place , il la dirigea vers le coin de la table

• met toi la , lui fit il , en travers de la table Lise le regarda , un peu étonnée , mais ne dit mot et fit face à la table .

Pierre passa derriere elle

• donne moi tes poignets s'il te plait, fit il Lise fronca les sourcils, mais docilement , ramena ses mains dans son dos ou son mari les saisit ferment

• Emma ! appela t'il d'une voix forte.

La jeune fille ne tarda à apparaitre dans l'encadrement de la porte

• oui monsieur, fit elle

• il y a un paquet de cordes sur le gueridon de l'entrée, allez me le chercher , ordonna t il

• bien nmonsieur fit Emma, et sans plus attendre, elle se dirigea vers l'entrée, Lise entendit le bruit de ses talons s'arreter puis revenir vers eux.

Quand elle entra , elle tenait à la main, de longues cordes blanches enroulées comme des lassos.

• donnez m'en une, fit Pierre et il lui tendit sa main , tenant les poignets de Lise de l'autre.

Emma s'approcha de lui, lui tendant une corde, il la saisit et se mit à ligoter les poignets de Lise. Celle ci , surprise, tenta de se débattre , mais l'emprise de son mari était trop puissante et elle ne put l'empêcher d'enrouler les cordes sur ses poignets . Tournant la tete, elle vit Emma qui observait les gestes de son mari et se sentit rougir v i o l ement

-Oh, mais Pierre...commença t elle

• suffit! lâcha t il, je t'avais promis une punition pour ce soir, tu le sais ! Emma , une autre corde !

A peine eut il fini de lui ligoter les poignets dans le dos, qu'il attrapa la corde que lui tendait Emma et se baissant, il tira sur sa cheville gauche et la ligota au pied de la table. il se releva, Emma lui tendait deja une autre corde, il la saisit sans un mot se deplaca vers la cheville droite de Lise qu'il rapprocha du pied droit de la table avant de la ligoter a son tour

Il se redressa alors et resta quelques instants à la regarder. Elle se mit a remuer dans tous les sens,attirant ses poignets vers elle autant qu'elle put. Sans un mot Pierre tendit la main et Emma y deposa une nouvelle corde, il la passa autour de la taille de Lise, y fit deux tours avant de revenir la passer entre les poignets, la privant de tous mouvements.

• Mais Pierre s'il te plait , osa t elle Pierre ne lui repondit pas mais s'adressa à Emma :

• trouvez moi un foulard , lui lanca t il Emma inclina juste la tete en signe d'obeissance, et sortit du salon

• Pierre, implora Lise à nouveau, je t'en prie...

Il ne lui répondit toujours pas . Emma revint quelques instants plus tard , un foulard de soie à la main, il s'en saisit y fit un noeud au milieu et l'approchant de la bouche de Lise l'enfonça avant de le tirer fermement et de nouer dans sa nuque Lise voulut parler, mais seul un râle sortit de sa bouche. Elle sentit les mains de son mari glisser sur son collant le long de ses cuisses, puis d'un geste ferme, relever sa jupe au dessus de ses fesses, elle essaya de se débattre mais resta impuissante.

• tu sais que tu dois recevoir le ceinturon maintenant ! fit son mari, menacent

Lise gémit sous son bâillon . Pierre restait sans rien dire, elle entendit un bruit et comprit en le voyant apparaître qu'il défaisait le ceinturon de son pantalon.

Elle regarda du coté d'Emma mais , fort heureusement ,celle ci tournait les talons. Son mari lui pencha la buste sur la table, sa croupe se redressa involontairement, relevant encore un peu sa jupe, il passa sa main sur son collant .

Il n'y eu que le silence pendant quelques instants, puis d'un coup le ceinturon s'abattit sur elle, et elle gémit sous son bâillon.

Il la cingla dix fois et elle gémit a chaque fois, prête à pleurer , plus de honte que de douleur.

Elle l'entendit remettre son ceinturon et il vint s'asseoir à table. Il se tourna vers elle, presque avec le sourire.

-c'est vrai que tu es ravissante ce soir.. même ainsi, lui dit il doucement. Et il resta ainsi de longues minutes à la contempler. Emma vint le servir à table pendant qu'il la regardait

• Vous pouvez détacher madame ? lui demanda t il..

• oui monsieur, repondit celle ci en baissant la tète.

Elle s'approcha de Lise , se baissa vers ses chevilles et rapidement la detacha de la table, elle remonta ensuite vers sa taille et se plaqua contre elle pour lui ôter son bâillon et défaire la corde qu'elle avait à la taille, avant de détacher ses poignets. Lise était m o r t e de honte. Une fois celle ci libérée, Emma se retira sans un mot .

Lise rajusta sa jupe des qu'Emma l'eut détachée, elle se sentait horriblement mal à l'aise. Elle alla s'asseoir à table, face à son mari, et se mit à manger en silence sans oser lever la tète vers lui.

Le reste de la soirée se passa plus agréablement , son mari se montra plus prévenant qu'a l'accoutumé et son malaise disparut peu à peu.

le lendemain , sa vie reprit son cours habituel, ni elle ni lui n'évoquèrent l'incident de la veille et Emma se montra tout aussi discrète. Le soir venu, son mari l'appela pour venir souper et lui suggéra, enfin c'est ainsi qu'elle le comprit, de mettre sa tenue de la veille.

Toute heureuse à l'idée des compliments qu'il me manquerait pas de lui faire, elle remonta se changer et se prépara longuement devant le miroir, elle redescendit vers la salle à manger , maquillée , parfumée, droite sur ses talons hauts

Elle sentit plus qu'elle ne vit le regard admiratif de son mari sur elle et elle en frémit, heureuse de plaire.

• tu es absolument ravissante ! lui lança t il quand elle entra.

Elle baissa les yeux mais ne put réprimer un franc sourire.

-j'ai envie de prendre l'apéritif au salon , lui dit il quand elle s'approcha de lui, et sans attendre, il l'entraîna vers le salon.

Elle allait s'asseoir sur le canapé quand il la retint.

• deux minutes , ma chérie, s'il te plaît fit il et il resta une moment sans parler. Je ne suis pas convaincu que ta punition d'hier ait suffit, j'ai un doute, tu vois.

Lise pâlit.

• Oh non, pitié, fit elle dans un souffle.

• Je dois y réfléchir, vois tu ? répondit il d'un air sombre. Peu etre n'aurai je pas recours au ceinturon si tu es sage...

• mais je suis sage, mon chéri, insista Lise, le regard inquiet tourné vers son mari.

• et bien voyons ca, fit celui ci en se relevant.

Il alla se placer derrière lise et lança d'une voix forte, en saisissant les poignets de Lise :

• Emma, apportez moi des cordes !

Celle ci apparut quelques instants plus tard, les cordes à la main, Lise eut le temps de se faire la réflexion qu'elle arriva bien vite , comme si elle guettait à la porte.

Pierre les attrapa d'une main, sans rien dire et se mit à ligoter les mains de sa femme dans son dos, d'abord en croisant autour des poignets puis passant la corde autour de sa taille. Il attrapa son bras et l'entraîna vers la table basse du salon

• mets toi à genoux face à la table, s'il te plaît, fit il doucement.

Lise jeta juste un coup d'oeil derrière elle, et s'assura qu'Emma était sortie avant de plier les genoux. Pierre se pencha vers elle posa les corde devant lui, en saisit une première qu'il passa autour de ses bras avant de la serrer à la table, puis prenant une autre corde, il la passa aux genoux laissant deux bouts dépasser qu'il attacha aux pieds de la table, saisissant enfin une troisième, il la passa aux chevilles puis tirant sur les deux extrémités, releva ses chevilles au dessus du sol et alla attacher la corde aux mains de Lise.

Il se releva et, faisant le tour du salon, alla s'installer dans le canapé et se mit à la regarder sans rien dire . Lise se mit a gigoter dans ses liens, ses chevilles relevées tiraient sur ses poignets, elle émit un petit râle.

• Emma, lança son mari, auriez vous un foulard pas loin ?

Celle ci ne se fit pas attendre et apparut au salon, un foulard de soie doré et bleu à la main

• parfait dit Pierre, en se levant .

Il prit le foulard , le plia dans sa longueur , y fit un noeud au milieu et se penchant en avant l'enfonça dans la bouche de Lise, celle ci posa un soupir rapidement étouffé par le bâillon, et le sentit se serrer dans sa nuque. Elle vit Pierre se redresser et retourner s'asseoir sur la canapé, il la regarda à nouveau longuement

• tu sais que tu es ravissante ainsi, fit il avec un beau sourire.

Lise le regarda , intriguée. Il prit un verre, allongea les jambes.

• tu sais, ajouta t il, en la regardant, tu es même tout à fait charmante.

Lise fronça les sourcils, elle se dit qu'elle ne se laisserait pas prendre à son boniment , et garda un air sombre. De toute façon, son bâillon lui couvrant la moitié du visage , elle pouvait difficilement exprimer la moindre émotion.

• bon , écoute, continua son mari, en se tournant vers elle, j'avais prévu le ceinturon pour toi ,mais si tu es sage, peu être adoucirai je la punition , qu'en penses tu ?

Lise fit oui de la tète, trop heureuse d'échapper à cette humiliation

• bien, nous comme d'accord, conclut son mari, cependant, je ne peux pas complètement faire comme si ne rien n'était, n'est ce pas

Lise le regarda intriguée

• oui continua t il, je pense qu'un rappel à l'ordre quotidien te fera le plus grand bien, tu en a bien conscience? a moins que tu préfère le ceinturon tous les soirs...

Lise secoua énergiquement la tète en signe de dénégation

• bon, et bien nous sommes d'accord, fit il en se relevant, donc tu resteras ligotée face à moi, tous les soirs avant le repas, le temps que je prenne l'apéritif, cela te permettra de te souvenir à quoi tu échappes, et moi je prendrai plaisir à te voir ainsi tous les soirs...

Lise regarda son mari , d'un air malheureux, cherchant à lui exprimer son désarroi mais celui-ci ne lui prêta guère attention et retourna vers la salle à manger

• Emma, entendit elle au loin , vous détacherez madame !

Elle arriva rapidement vers la salon, Lise n'osa la regarder dans les yeux , elle la vit juste se pencher vers elle, ses genoux presque à la hauteur de son visage. Défaisant lentement les cordes de ses chevilles, elle libéra d'abord ses chevilles puis glissa se main sur ses genoux , sur sa taille avant de défaire le noeud du foulard dans sa nuque. Lise une fois libérée, elle reprit les cordes et s'éloigna sans un mot .

Lise se frotta les poignets avant d'aller rejoindre son mari à table, il l'accueillit avec un air aimable qui la réconforta. Il se mit à parler de choses et d'autres sans plus faire allusion à ses punitions.

Le lendemain , son mari parti de bonne heure , Lise dormit profondément, elle ne fut réveillée que par Emma qui lui amenait son petit déjeuner au lit, elle avait son air reversé habituel. Lise la remercia et la jeune fille disparut dans le couloir. Elle revint en fin de matinée alors que Lise s'était remise à feuilleter ses magasines féminins, elle proposa à Lise de lui faire couler un bain et repartit avec le plateau du petit déjeuner.

Dans la baignoire, Lise soupira d'aise. Emma se comportait admirablement avec elle et semblait comprendre ses desirs. Elle en venait a douter de son ligotage de la veille. Elle se dit que cette histoire de punition avant le repas du soir n'était qu'une idée en l'air de la part de son mari qu'il abandonnerait bien vite, s'il ne l'avait pas déjà oublié.

Sachant le plaisir qu'il aurait à la trouver bien apprêtée pour lui, elle passe une bonne partie de la journée à essayer sa garde robe, choisissant ses tenues aptes à paraître chic aux yeux de son mari, sans trop en faire non plus, comme la bonne épouse à la maison qu'elle de devait d'être.

Le soir arriva et Pierre ne rentrait pas, sans aller jusqu'à s'inquiéter, Lise était un peu déçue, elle qui se préparait pour lui depuis des heures...Enfin le téléphone sonna et elle courut répondre.

C'était son mari, en effet, qui lui expliquait son retard, et qu'il ne serait la à la maison avant une bonne heure. Elle allait raccrocher quand son mari lui dit:

• peux tu me passer Emma , sil te plaît, chérie ?

Surprise, Lise s'exécuta et appela Emma, qui apparut bientôt à la porte ; Lise lui tendit le combiné

-c'est Emma, monsieur fit elle. Pierre devait lui poser des questions car elle répondit brièvement.

• oui, monsieur...longtemps, monsieur...je comprends, monsieur.

Puis au bout d'un certain temps, Lise l'entendit répondre :

• preparer madame ? bien monsieur...A la table basse du salon ? pour l'apéritif ? Bien monsieur, madame sera préparée, à ce soir monsieur

Lise fronça les sourcils, que voulait elle dire par "préparer madame" ? Elle allait s'éloigner quand Emma l'appela :

• madame, monsieur m'a demandé de vous préparer pour l'apéritif, pouvez vous vous installer s'il vous plaît ?

• comment cela , me préparer ? fit Lise, cherchant à prendre une voix autoritaire

• et bien madame, comme hier soir , à la table basse du salon, répondit sobrement Emma

Lise rougit fortement

• mais vous n'allez pas... commença t elle , sans oser aller jusqu'au bout de sa phrase.

• si madame, fit tranquillement Emma, ce sont les instructions de monsieur, il ne faut pas risquer de lui déplaire.

Lise resta quelques instants sans être capable de réagir, certes se faire ligoter par Emma la couvrait de honte, mais risquer le mécontentement de son mari était sûrement pire.

Deja à la porte du salon ,Emma lui lança.

• il faut faire vite, madame, monsieur ne tardera pas.

Lise la regarda d'un air immensément malheureux, mais qui ne rencontra aucun écho devant le visage inexpressif d'Emma. Soupirant lourdement, elle avança vers Emma.

Celle ci s'écarta, la laissant entre au salon. Elle lui indiqua d'un geste la table basse et Lise s'en approcha. Emma s'éloigna un instant et revint avec un paquet de cordes et des foulards entre les mains. D'un geste autoritaire, elle prit Lise par les épaules et la tourna vers elle. Prenant une corde, elle la lui passa derrière le cou avant de redescendre sur sa poitrine, croisant la corde sous les seins. Elle attrapa ensuite le bras de Lise et y passa la corde avant de la faire revenir sur la poitrine au dessus de seins. Elle fit à nouveau tourner Lise sur elle même et lui prit les poignets entre les mains. Elle les serra l'un contre l'autre et fit plusieurs tours de corde tout autour, laissant deux bouts assez long après les poignets. Elle les passa entre les jambes de Lise, celle ci se contracta en sentant sa main passer, mais elle n'osa crier, Emma rattrapa les cordes devant , sur sa taille et tira fermement, ce qui comprima les cordes contre la jupe de Lise. Elle vint ensuite se plaquer contre son dos pour reprendre les cordes et les serrer autour de la taille de Lise. Celle ci voulut bouger les bras mais se rendit compte qu'elle était complètement bloquée.

• Emma..., fit elle inquiéte, en gigotant dans ss liens.

Celle ci ne l'écouta pas et appuyant sur ses épaules, l'obligea à se mettre à genoux face à la table. Elle prit une corde et la passa autour des genoux de Lise gardant assez de longueur de chaque coté pour l'attacher aux pieds de la table. Quand ce fut fait , elle attrapa la dernière corde et fit plusieurs tours autour des chevilles, gardant deux bonnes longueurs de corde après le noeud. Elle se redressa et appuyant à nouveau sur les épaules de Lise, s'obligea à se plaquer sur ses genoux. Elle prit les deux morceaux de cordes les passa autour des épaules, puis sous les bras avant de faire un noeud dans le dos.

Elle se recula un instant , vérifia se liens et se saisit des deux foulards. Lise la regarda d'un air malheureux mais n'osa rien dire. Emma fit une boule avec le premier foulard et avant que Lise ait put réagir , le lui enfonça dans la bouche; elle prit le second et lui plaqua par dessus avant de tirer dessus et de faire un noeud dans la nuque.

Elle regarda fixement Lise pendant un long moment , puis s'éloigna, la regarda encore et sortit du salon.

Lise se retrouva seule, ligotee et baillonnee serree contre la table elle tenta de remuer mais ses liens trop serres l'en empechaient. Elle finit par se resigner. Au bout d'un long moment , elle entendit du bruit derriere elle dans le couloir, c'etait son mari qui rentrait, elle entendit des bruits de voix, puis celui de pas qui entraient dasn le salon, elle tourna la tete et vit son mari s'approcher d'elle , un sourire aux levres

• oh, mais tu es raavissante ainsi , ma cherie

Elle leva des yeux malheureux vers lui, mais il lui tourna le dos et alla s'installer dan la canapé. Emma entra quelques instants plus pard, un plateau d'aperitif entre les mains. elel le deposa sur la table devant Lise et s'appretait à ressortir quand Pierre l'appela

• voulez vous prendre l'aperitif avec moi , mademoiselle ?

Emma se retourna et revint vers lui

• je vous en suis tres reconnaissante, monsieur, fit elle en s'asseyant . Lise la vit s'asseoir confortablement, croiser les jambes, sa jupe se releva sur ses cuisses, devoilant un peu plus son collant.

• vous avez fait un tres beau travail sur madame , ce soir, je vous felicite, lui dit Pierre

• monsieur est trop aimable, repondit elle sobrement

• si si j'insiste, je n'aurais pas fait aussi bien, assura t il puis apres avoir reflechi un moment, peu etre devrais je vous confier cette tache, finalement

Emma resta un instant sans repondre

• oui monsieur , si monsieur le desire...cependant ...commenca t elle

• allez y je vous ecoute ...

• et bien, continua t elle , s'occcuper de madame, prend beaucoup de temps en fait et je ne sais pas si je pourrais continuer à entretenir la maison et a preparer le repassi je dois aussi la preparer pour vous

Pierre parut decu

• c'es bien dommage , fit il

• il y a peu etre une solution, fit Emma d'un petite voix douce

Pierre eut l'air vivement intéressé

• allez y, dites moi, quelle solution voyez vous ?

• en fait, commença t elle, ma jeune soeur, Elsa, ne travaille pas actuellement, elle pourrait tenir mon emploi ici pendant que je m'occuperais de madame... Et elle termina sa phrase par un sourire charmeur.

Pierre sourit à son tour

• croyez vous que votre soeur saurait tenir cet emploi, s'inquiéta t il quand même

• oh oui monsieur , bien sur , si je me permets de vous la recommander, c'est qu'elle se montrera digne de vous

Pierre réfléchit, parut hésiter

• de plus continua Emma, je pourrais etre plus disponible pour preparer madame, vous assurer de son bon comportement, toute la journée

Pierre lui sourit

• vous avez raison, je crains trop de laisser madame seule en fait ,et vous savoir a ses cotes me rassurerais beaucoup . D'accord c'est entendu , pressentez moi votre soeur des demain !

Il se leva , et Emma en fit autant le suivant pas à pas

• au fait voudriez vous dîner avec moi ce soir ? je vous donnerai vos instructions pour madame

• oh , avec plaisir, monsieur, répondit doucement Emma c'est un honneur pour moi

Sitôt après avoir été détachée par Emma, Lise remonta , furieuse , dans sa chambre. Elle claqua la porte derrière elle et se mit au lit de fort mauvaise humeur. Elle dormit assez mal d'ailleurs ,se réveillant plusieurs fois dans la nuit

Le matin , elle entendit son mari descendre l'escalier, Elle se dit qu'il était temps qu'elle ait une explication avec lui. Enfilant rapidement un peignoir, elle descendit rejoindre son mari qui se préparait à partir au travail.

Il eut un sourire en la voyant s'approcher

• oh , ma chérie, c'est très gentil à toi de venir me dire au revoir ! Tu es adorable !

Lise s'arrêta face à lui ,désarmée par ce compliment

• tout de même, osa t'elle, pour Emma , hier soir...

• oui, fit Pierre en lui passant affectueusement la main dans les cheveux, tu vas avoir une gouvernante à ta disposition, je compte sur toi

Lise frémit, à sa disposition ?

• n'oublie pas que tu es la maîtresse de maison, que tu dois nous faire honneur, n'est ce pas ? Emma sera la pour t'aider

Lise se sentit soulagée, son mari la confortait dans son statut; elle se sentit plus à l'aise

-cependant , continua t il , d'une voix plus sèche, tu sais comme j'ai horreur de te voir traîner à ne rien faire à la maison ! Emma aura juste à s'assurer que tu ne manques pas d'occupation.

Lise baissa la tète, contrariée, elle préféra ne pas insister.Ces moments ou elle pouvait traîner au lit lui étaient plus chers que tout.

La porte de la cuisine s'ouvrit à ce moment la et une jeune fille en sortit et s'approcha d'eux

• ah ! Lise je te présente Elsa, qui est donc notre nouvelle bonne

• bonjour madame, fit la jeune fille, en passant son regard sur Lise.

Celle ci la regarda attentivement , Elsa ressemblait effectivement à sa soeur, grande mince, de jolies jambes soulignées par des talons hauts, sa jupe noire au dessus du genoux et son chemisier bien ajusté mettait sa silhouette en valeur

-Bon et bien je te laisse, j'ai du travail , fit Pierre et il l'embrassa rapidement sur la joue

Lise alla lui faire un petit signe de la main pendant qu'il montait en voiture, des qu'elle se fut éloignée, elle referma la porte et remonta dans sa chambre, il était encore tôt et elle avait le temps de dormir encore un peu. Elle resta allongée un moment puis finit par s'endormir.

ce fut le bruit de la porte qu'on ouvre qui la tira du sommeil. Elsa était entrée , tenant entre ses mains un plateau de petit déjeuner. Lise trouva ca bien agréable et s'installa confortablement.

Pendant qu'elle déjeunait tranquillement , elle vit la porte de la chambre s'ouvrir à nouveau et Emma entra,sans même s'annoncer. Lise allait le lui faire remarquer mais resta étonnée de sa tenue : à la place du petit ensemble noir qu'elle était habituée à la voir porter,elle était ce matin beaucoup plus chic.Elle portait un tailleur composé d'une veste courte couleur olive, d'une jupe droite longue , fermée par des boutons nacrés devant , un chemisier écru par dessous , l'ensemble était du plus bel effet.

Elle alla directement à la fenêtre et ,d'un geste ferme, tira les doubles rideaux qui maintenaient la pièce dans la pénombre. Lise reste aveuglée quelques instants

-pourquoi ouvrez vous les rideaux, fit elle mécontente à l'adresse d'Emma qui s'éloignait vers la salle de bain attenante

• il est deja bien tard, madame, pour rester au lit, je vous fais couler votre bain

Elle revint vers Lise et lui prit le plateau des mains

-je reviens dans trente minutes, fit elle en sortant , prenez votre bain

Lise allait répliquer qu'elle n'avait pas d'ordres à recevoir mais Emma était deja sortie. La lumière la gênait maintenant et elle se dit qu'elle pouvait autant prendre son bain puisqu'il était prêt

Elle se détendit un moment dans la baignoire sans regarder l'heure puis finit de se maquiller et de se coiffer . Quand elle sortit de la salle de bain , elle eut la surprise de voir ses habits préparés sur son lit : un ensemble jupe gris et polo rayé vert et blanc. Lise se se souvenait même plus avoir eu ces habits...tout de même , elle trouvait ca un peu fort que ce soit Emma qui ai pris l'initiative de choisir sa tenue à sa place!

Elle se dit qu'il valait mieux régler ca tout de suite entre elles. Elle s'habilla donc rapidement et descendit au rez de chaussée.

Elle trouva Emma à la cuisine , en pleine discussion avec sa soeur .

• ah madame, c'est bien, j'allais venir vous chercher , fit elle en s'avançant vers Lise

• il faut que je vous parle, commença Lise d'une voix qu'elle voulait rendre ferme.

Mais Emma ne semblait pas l'écouter et lui tournait le dos, fouillant dans un tiroir d'une commode

• Monsieur m'a fait remarqué que madame paraissait un peu voûtée , parfois , et m'a chargée d'y remédier, dit elle le dos tourné à Lise

• moi voûtée ? fit celle ci agacée

• oui donnez moi vos mains, continua Emma d'une voix indifférente

Lie lui tendit les mains machinalement, Emma les attrapa et les lui croisa dans le dos.Lise entendit un bruit de métal contre ses poignets , elle essaya de les ramener devant elle mais se rendit compte qu'elle était menottée. Emma se pencha vers ses chevilles, et d'un geste sec referma une autre paire de menottes sur ses chevilles.

Lise regarda ses chevilles , incrédule

• mais que faites vous ,enfin , lança t elle, enlevez moi ca et vite

• madame,expliqua Emma , monsieur risque d'être très fâché s'il apprend cela. il m'a recommandé de vous aider a avoir plus d'allure pendant son absence

Lise allait se fâcher pour de bon cette fois ci , s'en était trop, mais à peine eut elle ouvert la bouche qu'Emma y enfonça un foulard plié en deux dans lequel elle avait fait un gros noeud en son milieu . elle appuya sur la bouche de Lise pour y faire entrer le bâillon , puis serra fortement les bouts du foulard dans la nuque.

• monsieur m'a également recommandé de faire en sorte que madame n'ait pas l'occasion de se plaindre, fit elle en s'éloignant vers la cuisine.

Lise râla , mordit son bâillon, mais ne put articuler une parole

• il faudra faire venir un décorateur, un jardinier aussi, entendit elle Emma dire à sa soeur.

Lise était en rage, Emma se comportait comme si c'était elle la maîtresse de maison, C'est vrai qu'elle aurait du s'occuper du jardin, des fleurs, de la deco, mais qu'Emma en prenne l'initiative, c'était insupportable ! Elle tourna le dos à la cuisine et voulut remonter dans sa chambre, quand les menottes se tendirent entre ses chevilles, l'empêchant de monter les marches, elle allait être contrainte de rester ici, à la merci d'Emma.

Lise commença à errer comme une âme en peine au milieu du salon, Emma s'enta enfermée avec sa soeur dans la cuisine.

Elle alla s'asseoir sur le canapé, espérant voir au moins Emma s'intéresser à elle.

Au bout d'un long moment , ne voyant personne venir elle s'installa plus confortablement et s'allongea sur la canapé , jambes légèrement repliées, un coussin sous la tète. Sa position lui parut plus tenable et elle se mit a réfléchir a ce qu'elle dirait a Pierre pour se venger d'Emma, elle irait même jusqu'au lui proposer des punitions qu'elle aura choisi elle même.

Cette perspective lui fit du bien et elle se mit a somnoler sur la canapé

La sonnerie du téléphone la tira de sa torpeur, elle essaya de se redresser . Pendant ce temps , Emma alla décrocher le combiné

• oui monsieur , répondit la jeune fille

Lise finit de se redresser pendant qu'Emma se rapprochait du salon

• non monsieur, continuait elle , madame est restée au salon sur le canapé cet après midi

Lise se redressa, furieuse . Comment Emma pouvait elle dire des choses pareilles ! Il était temps qu'elle parle a son mari

• ah ,ce soir ? bien monsieur, je m'en occupe monsieur

Lise fronça les sourcils , de quoi s'occupait elle donc

• je vous passe madame, conclut Emma et elle posa le combiné sur la table basse devant Lise.

Elle se rapprocha de Lise et rapidement lui défit les menottes et le bâillon

Lise se jeta presque sur le téléphone

• oh Pierre , commença t elle,

• écoute moi plutôt , au lieu de traîner sur le canapé , c'est important

• mais Pierre C'est emma qui...

-c'est Emma qui dormait sur le canapé , peu être ?

Lise pâlit

-oh non Pierre , non mais...

• ca suffit , répondit il , visiblement énervé, ce n'est pas pour ca que je t'appelle de toute façon ! Écoute moi bien nous aurons de la visite ce soir, un client très important avec qui je dois signer un important contrat . Il vient de Suisse avec sa femme, je les ai invité à dîner.

Lise oublia d'un coup ses soucis

• oh une visite , commenta t elle

• oui, fit Pierre , ce contrat très très important pour moi, il faut absolument que cette soirée leur fasse bonne impression, je compte sur toi , nous arriverons vers 19h, a ce soir .

Pierre raccrocha. Lise resta quelques instant le téléphone a la main, ne sachant que faire. Puis , réflexion faite, elle se dit qu'elle allait prouver là ses capacités a être maîtresse de maison . Emma n'aurait qu'a obéir cette fois !

Elle remonta dans sa chambre et commença a regarder ses habits, il allait lui falloir une tenue chic pour ce soir , et puis se coiffer, se maquiller... Peu être aller chez le coiffeur avant, mais aurait elle le temps... Elle se mit a hésiter : avait elle le temps de prendre rendez vous ou bien fallait il y renoncer ? et puis quoi porter ce soir , il ne fallait surtout pas se tromper

Elle fouillait dans ses robes sans parvenir a se décider, quand elle pensa au repas ...La il fallait qu'Elsa fasse quelque chose, il lui fallait une idée de menu ... elle se retourna vers ses revues , en quête d'une idée pour le repas du soir, elle feuilleta les pages un long moment ,il y avait tant de choses qu'elle pouvait faire...

Une demie heure plus tard elle n'avait toujours pas progressé ni dans sa tenue, ni pour le repas. Un peu inquiète , elle décida de descendre à la cuisine, pour trouver des idées avec Elsa.

Elle descendit rapidement l'escalier et trouva Elsa en train de discuter avec sa soeur. Elle se dit qu'il était temps de faire preuve d'autorité.

• Elsa , fit elle a la jeune fille, nous devons choisir le menu de ce soir

• c'est deja fait madame , intervint Emma, j'ai commandé un traiteur pour ce soir, avec une personne pour faire le service, tout est prévu, apéritif, cocktail, vins fins, alcools et un repas gastronomique

Lise rest.a interloquée

• j'ai aussi appelé un fleuriste, continua Emma, qu'il nous apporte des plantes vertes pour agrémenter le salon. Elsa fera l'accueil, se chargera du vestiaire

Lise ne sut que répondre , Emma l'avait devancée , et elle en était dépitée, mais en même temps, elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas pensé a tout cela...

• madame a t elle choisi sa tenue pour se soir, sa coiffure, continua Emma

-euh non, enfin j'hésite avoua Lise, mais j'ai quelques idées

Elle tourna les talons et remonta dans sa chambre.

D'abord, songea t elle , une bonne douche, puis me maquiller , me coiffer, après nous verrons. Elle s'enferma donc dans la salle de bain ; ou elle passa une bonne partie de son temps. Ensuite , elle se mit a choisir ses dessous, longtemps hésitante, elle choisit une paire de bas blancs, un slip brésilien mais hésita entre un soutien gorge a balconnet et une nuisette en satin.

Elle en était là de ses réflexions quand elle entendit les pas d'Emma dans les escaliers. Lise resta confuse quand la jeune fille entra dans sa chambre et la vit en petite tenue.

Emma portait une robe longue noire , bordée aux épaules d'un liseré rouge, la robe lui moulait la poitrine et la taille, soulignant les courbes de ses hanches.

Emma la dévisagea

• les invites vont bientôt arriver madame !

• euh oui , fit Lise confuse, elle ne quittait pas des yeux la robe d'Emma, que pouvait elle trouver pour faire plus chic ?

Un bruit de voix en bas les avertit que les invités arrivaient, Lise jeta un coup d'oeil désespéré a Emma

• je descend prévenir que vous arrivez , fit celle ci et elle ressortit de la chambre.

Lise l'entendit descendre l'escalier, et un murmure accueillit son arrivée en bas des marches

• oh ! mais vous avez une épouse ravissante , fit une vois de femme

• ah, oui, enchaîna une voix d'homme, madame est absolument charmante

Lise resta clouée sur place.

-euh.. je vous présente Emma, entendit elle Pierre annoncer ses invités, elle le sentait un peu gêné..

-mais Emma...continua t il

-vous nous aviez caché avoir une épouse aussi adorable, reprit la femme, vraiment , mes compliments

• ah oui ,continua l'homme c'est un honneur que vous nous faites

les voix s'éloignèrent bientôt vers le salon . Lise n'arrivait pas a prendre une décision, Que faire , que dire aux invites ? Ils semblaient bien bavard, Pierre n'arrivait visiblement pas a leur expliquer qui était Emma.

Elle retourna vers son armoire, mal a l'aise face a sa garde robe. Elle n'arrivait toujours pas a se décider .Tout a coup elle entendit des pas dans l'escalier et Emma entra dans la chambre

• madame, pourquoi avez vous traîné comme ca , fit elle dune voix sèche

Lise baissa les yeux

• ils m'ont pris pour vous maintenant, c'est malin , continua t elle, alors on fait quoi maintenant ?

Lise était affreusement mal à l'aise

• en plus , elle veut visiter la maison, vous vous rendez compte ? vous voulez qu'elle vous voit en petite tenue ?

• oh non , non fit Lise , d'une petite voix

Emma réfléchit un instant

• j'ai une idée, nous allons vous cacher le temps qu'elle vienne ici

• euh , oui , fit Lise inquiète mais... ou ca ?

• on ne peut sortir de la chambre, trop risqué , affirma Emma . La jeune femme regarda autour d'elle

-ah la bas peu être, et elle désigna le placard a coté de la salle de bain

• mais fit Lise , incrédule, on ne va pas me cacher dans un placard quand même !

• vous préférez que les invites vous voient en petite tenue plutôt ?

Lise rougit et baissa la tète

Emma la prit par le bras et la conduisit vers le placard, celui ici était a peine plus profond qu'une armoire et Lise y rangeait ses manteaux d'hivers

• installez vous par terre , fit Emma

Lise obéit sans reflechir et pliant les genoux, s'installa comme elle put. Elle remua pour trouver une position supportable, faisant grincer les cintres

• il ne faut pas bouger, insista Emma, je reviens , j'ai une idée

La jeune femme referma la porte sur Lise, celle ci , inquiète remua sur elle même, soupira lourdement . Emma revint quelques instants plus tard.

• vous faites trop de bruit , je vous entend depuis la porte

• oh mince, fit Lise, désemparée

• je vais arranger ca ,assura Emma , tendez moi vos poignets

Surprise, Lise tendit ses poignet à la jeune fille . Emma entra dans la placard , se pencha sur Lise et lui attrapant les poignet y passa plusieurs tour de cordes. Lise voulut l'en empêcher mais la jeune fille serrait déjà fort, jetant un coup d'oeil a l'entrée du placard elle vit qu'Emma avait remonte plusieurs cordes

Après lui avoir ligoté les poignets , Lise prit le bouts de la corde et ligota avec les genoux , puis prenant une autre corde elle ligota les chevilles de lise . Deux long morceaux de cordes restaient qu'elle saisit et remonta jusqu au cou, elle passa derrière la nuque de Lise , puis au dessus de la poitrine avant de faire deux tours autour des bras. Elle attrapa une autre corde et ligota les avant bras de Lise contre sa taille

• mais enfin pourquoi , fit Lise a voix basse

• pour que vous arrêtiez de bouger expliqua Emma

Elle se retourna et prit un foulard derrière elle , y fit un gros noeud au milieu qu'elle enfonça dans la bouche de Lise

• ça, expliqua t'elle c'est pour qu'on ne vous entende pas depuis l'entrée de la chambre comme tout à l'heure !

Elle noua le foulard dans la nuque, puis en attrapant un autre, le plaqua sur tout le bas du visage.

Elle se releva, semblant contempler son travail

• maintenant , ne faites pas de bruit ! fit elle en refermant la porte à clef

Lise frémit . Elle était enfermée, ligotée et bâillonnée dans un placard, à la merci d'Emma

Lise se sentit très vite mal à l'aise dans son placard, non contente de lui faire honte, Emma la maintenait maintenant prisonnière, mais comment avait elle pu se laisser faire ainsi ! Était il encore temps de faire éclater la vérité ?

Elle entendit soudain les éclats de voix de deux personnes qui entraient dans la chambre et reconnu celle d'Emma, puis une autre qu'il lui sembla avoir entendu en bas des escaliers.

• oh mais vous avez une très jolie chambre, dit l'inconnue

• vous trouvez , répondait Emma, moi je referais volontiers les peintures et papiers peints, qu'en pensez vous , madame ?

• appelez moi Louise , voyons Emma ! Nos maris ont beaucoup à faire ensemble, à mon avis nous allons nous voir souvent ! Et vous etes charmante , vraiment .

• merci Louise , fit Emma

• mais non mais non c'est sincère, et pour répondre à votre question , à votre place, moi aussi je referais les papiers peints ! Aucun style tout ca !

Lise enrageait dans son placard , à tel point qu'elle se mit à gigoter si fort que cela fit remuer les porte manteaux .

Ce bruit attira l'attention de Louise

• qu'y a t il donc qui fasse du bruit dans ce placard ? s'inquiéta t elle

Lise blêmit ne bougea plus d'un pouce

• oh ca ? dans le placard, fit négligemment Emma, c'est juste Lise

-Lise ? s'étonna Louise

• oui une bonniche qu'on nous a envoyé il y a quelques temps, et qui n'est vraiment bonne à rien , elle casse tout, à tel point qu'on est obligés de l'enfermer dans un placard !

• on ma pauvre Emma , vous avez vraiment une bonniche aussi nulle que ca ?

• mais oui, insista Emma , à tel point que je suis obligée de la laisser ligotée et bâillonnée pour qu'elle fasse le moins de bêtise possible! Et vous voyez même comme ca , elle trouve encore le moyen de se faire remarquer !

• oh , comme je vous plains!

Lise entendit consternée, Emma se diriger vers le placard

• tenez , continuait Emma, je vais vous la montrer . Et elle ouvrit en grand la porte du placard.

Rouge de honte, Lise n'osa lever la tète quand les deux femmes ouvrirent la porte.

• et vous voyez, disait Emma elle est encore en petite tenue a cette heure ci !

Tremblante de confusion, Lise n'osait tourner la tête, espérant juste qu'elles la laissent tranquille.

• habillons la , voulez vous, proposa Louise, et après voyons ce que l'on peut faire d'une fille pareille

Emma obtempéra aussitôt et défit les liens de Lise. Celle ci peina à se relever et se trouva encore plus gênée d'être debout face à ces deux femmes qui la devisageaient. Comment faire comprendre, surtout à Louise, que c'était elle la maîtresse de maison? Bravant sa honte , elle décida de tout avouer à Louise.

• il faut que je vous dise , commença t elle...

• oh elle va pas se taire celle la! coupa Emma

• attendez , j'ai une solution fit Louise en se penchant pour ramasser le foulard que Lise avait dans la bouche.

Elle défit le noeud du milieu et l'approcha de Lise

• que disait tu deja , Lise ?

• Oh , continua Lise je...

A peine eut elle ouvert la bouche que Louise vint lui enfoncer le foulard roulé en boule entre les lèvres , elle f o r ç a jusqu'à faire entrer complètement le morceau de tissus. Lise essaya de l'en empêcher mais Emma lui tenait les mains fermement.

• toi, tu te tais et tu ne bouge plus , lança Louise d'une voix forte , sinon c'est retour au placard jusqu'à demain !

Lise regarda tour à tour les deux femmes, inquiète de la menace de Louise, mais elle n'osa pas essayer a nouveau d'enlever le foulard

• vous voyez comme ca la calme ! , expliqua Louise

• en effet , assura emma , vous savez y faire !

• on l'habille maintenant ? Elle doit bien avoir une tenue de bonniche quelque part !

• oui bien sur, fit Emma, et après elle va nous servir le café.

Toutes heureuses a l'idée d'habiller Lise, les deux femmes se mirent à réfléchir a la tenue qui lui irait le mieux

-deja des talons hauts , commença Emma

• oui 10 cm au moins !

• je dois avoir quelque chose qui fait 15 cm mais c'est peu être un peu haut non , fit Emma

• mais non très bien, assura Louise, au contraire, auriez vous un corset aussi ?

• Oui bien sur , mais il est prévu pour un tour de taille de 40 cm

Louise détailla la taille de Lise

• ca va la serrer un peu , au début elle aura du mal a s'y faire mais vous verrez , ca lui fera très vite du bien

• oui ca va sûrement la calmer

• vous avez des bas bien sur , une culotte , les dessous sont complets! Et par dessus ? La jupe noire est de rigueur , n'est ce pas

• tout a fait répondit Emma , jupe noir , haut noir et tablier blanc j'ai tout cela de prêt

• allez y vite pendant que je la surveille !

Emma disparut dans le couloir laissant Lise à la garde de Louise. Voyant le jeune femme partie Lise se dit qu'il lui fallait tenter à nouveau d'expliquer sa situation, elle n'allait quand même pas permettre qu'Emma la traite ainsi !

Elle se tourna vers Louise et porta ses mains a sa bouche pour en sortir le foulards tout en gémissant pour attirer son attention

Louise sursauta en la voyant faire

• ah non ! on t'a dit de rester sage, idiote! Attends un peu !

Elle regarda autour d'elle et avisa un ceinturon sur un cintre. Elle s'en approcha et le saisit par la boucle avant de revenir vers Lise

• tu ne sais pas ce que ca veut dire rester sage ? je vais t'apprendre moi !

Elle attira Lise vers elle en la tira par le bras et d'un geste sec, lui cingla les fesses d'un cou de ceinturon. Lise gémit sous la douleur , elle essaya de se détourner mais Louise la maintenait fermement par le bras. Elle tendit à nouveau le bras et abattît le ceinturon sous les gémissements de Lise. Emma revint , des vêtements à la main, alors que Louise lui cinglait encore les fesses.

• oh , elle n'a pas été sage ! fit elle surprise

• oh non , elle est bien rétive cette bonniche la ! Mettons lui le corset tout de suite ca devrait la calmer !

Emma lui tendit le corset et fit glisser la nuisette de Lise sur ses chevilles , celle ci rougit de se retrouver nue face aux deux femmes. Louise lui passa rapidement le corset et engagea les lacets dans le dos.

• voulez vous m'aider , proposa t elle

• volontiers, fit Emma

Elles prirent chacune un lacet et le passèrent dans les boucles du corset, tirant de toutes leur f o r c e s pour le resserrer .Lise sentit rapidement le corset se refermer sur elle et lui compresser la taille. Elle gémit de toute es f o r c e s quand sa taille emprisonnée se mit l'étrangler, mais les deux femmes ne l'écoutèrent pas et continuèrent a remonter les lacets jusqu'à la poitrine . Les seins de Lise se gonflèrent sous la pression du corset. Quand elles eurent fini , les deux femmes se reculèrent un instant, pendant que Lise gémissait, étranglée , étouffant dans son corset. Emma se pencha ensuite devant elle et lui enfila les bas avec une dextérité que Lise dut remarquer . Elle resta accroupie pendant que Louise lui tendit les escarpins à talons hauts de 15 cm. Emma f o r ç a Lise a soulever le pied, lui enfila l'escarpin et referma la bride

• c'est très bien un modèle à bride , commenta Emma, bien serré , elle ne risque pas de perdre sa chaussure!

Et comme pour illustrer ses paroles elle serra la bride jusqu'à faire gémir Lise. Elle fit de même avec l'autre pied et, quand elle se releva, Lise était juchée sur tes talons hauts de 15 cm. Au premier mouvement qu'elle fit , elle faillit se torde la cheville et en se redressant , le corset lui coupa la respiration. Elle tourna un regard affolé vers les deux femmes qui l'examinaient

• vous voyez comme ça la calme , fit Louise , elle n'a plus guère envie de gigoter maintenant non ?

Lise se sentait , en effet, complètement prisonnière de sa tenue, et lança un regard désespéré vers Emma.

• finissons donc de l'habiller , fit celle ca , si nous voulons qu'elle vienne nous servir à table.

Les deux femmes unirent leur efforts et finirent d'habiller Lise de la tenue de soubrette. Elle sentit Emma lui serrer de toutes ses f o r c e s le tablier autour de la taille après que Louise lui eut passe la jupe .

Quand elles jugèrent Lise prête, elles la poussèrent vers la porte de la chambre.

• allez au travail , fainéante , lança Louise

Lise fit un pas en direction de la porte et faillit à nouveau tomber tellement elle se trouvait en équilibre instable sur ses talons hauts, elle se sentit a nouveau étranglée par le corset et fit un autre pas beaucoup plus petit.

• mais qu'est ce qu'elle traîne, fit Louise et se saisissant du ceinturon , elle en frappa Lise à nouveau.

Celle ci ne put que gémir encore, et avança aussi vite qu'elle put , les pieds broyés dans ses talons hauts, le souffle coupé par le corset.

Descendre l'escalier fut un véritable calvaire, elle ne savait pas ce qu'elle craignait le plus, tomber , s'étrangler ou bien subir la honte des coups de ceinturon.

Les deux femmes l'entraînèrent vers la cuisine , passant rapidement devant le salon ou son mari et le mari de Louise parlaient abondamment en fumant le cigare.

Dans la cuisine , elle se trouva face à la sœur d'Emma qui lisait une revue , visiblement peu pressée de s'occuper de la vaisselle du repas.

• On peut leur apporter le café et le digestif , demanda Emma à sa soeur .

• oui, oui fit elle sans relever le tète de sa revue , ca discute ferme la bas.

Louise arriva alors que la plateau du café était presque prêt : quatre tasses de café fumant , des verres et une bouteille de cognac complétaient le plateau.

• le café est prêt alors ? demanda t'elle.

• oui ma chère , fit Emma en s'avançant vers elle, allons rejoindre nos maris

Puis se tournant vers Lise , elle lui lança sèchement :

• Alors ce plateau , tu vas l'amener oui ?

• tu veux que je te fasses avancer à coups de ceinturon peu être? ajouta Louise

Paniquée Lise resta désemparée quelques instants, comment allait elle pouvoir se présenter à son mari dans cette situation ?

Mais la crainte des coups fut la plus forte et elle saisit délicatement le plateau.

• méfie toi, continua Louise , une goutte de café par terre et tu auras droit au ceinturon !

Lise blêmit et avança lentement devant les deux femmes.

Lise avancait , tenant le plateau entre ses mains.

Son mari lui jeta un coup d'oeil quand elle entra et retint un mouvement de surprise. Louis leva à peine la tête en la voyant deposer son verre devant lui et il continua une explication technique des termes d'un contrat sans lui adresser la moindre attention.

Elle tenta d'attirer l'attention de son mari , sans celui ci tournant ostensiblement la tête

Lise se recula legerement apres avoir déposé les verres sur la table basse, elle se rapprocha de son mari et rala le plus doucement qu'elle put, il leva alors le regard vers elle et lui designa Louis d'un coup d'oeil. Il lui jeta un regard noir qui la fit fremir, elle comprit qu'il valait mieux ne pas le deranger en cet instant, elle se recula, génée à l'idée que son mari puisse lui en vouloir et tournant les talons recula vers la porte et sortit. Elle poussa la pore de la cuisine et decouvrit les trois femmes appuyées nonchalament sur le bord de la table en pleine discussion sur les atoux des femmes de chambre

• ah quand meme elle est revenue celle la fit Louise

• Elle en a mis un temps ! fit Emma

• avez vous quelque chose d'autre à lui donner à faire questionna Louise

Y reflechit un instant en regardant pensivement Lise

• ma foi non, elle n'est plus bonne à rien à cette heure la

• alors autant l'emmener se coucher , ca ne sert à rien qu'elle reste dans la maison à tourner en rond

Lise les regarda toutes tour à tour... après tout, aller se coucher était sûrement la meilleure chose à faire , au moins elle n'aurait plus cet espèce de bâillon qui la faisant étouffer , et puis quand son mari viendrait la rejoindre , elle pourrait enfin lui raconter tout ce qu'elle supporte de la part d'Emma et celle ci serait enfin bien punie !

Quand Louise et Emma se levèrent, elle les regarda presque avec soulagement.

• Passe devant! fit Louise en la poussant dans le dos

Lise trébucha sur ses talons hauts mais obéit sans réagir, elle remonta les escaliers et se dirigea tout naturellement vers sa chambre à coucher.

• non mais ou va t elle celle la ? lança Louise d'un voix sèche, ce n'est pas sa chambre, par la ?

• oui en effet , admit Emma , à quoi pense t elle , on se le demande !

Lise se retourna vers les deux femmes, inquiète tout à coup.

Louise la prit par la main et lui fit faire demi tour

• vous avez bien une chambre de bonne, non ? Demande t'elle à Emma

• bien sur, mais elle est en cours de rénovation là...

• oh vous savez , un placard fera l'affaire !

• j'allais vous le proposer , finit Emma

Lise les écoutait avec incrédulité, elles n'allaient quand même pas la faire dormir dans un placard ...

Emma passa devant et les conduisit au 3eme étage, au bout d'un couloir sombre.

• elle a de la chance, commenca t elle, ici c'est le coin le plus tranquille de la maison , on n'entend rien...

Dans un recoin qu'elle même n'avait jamais remarqué, Lise vit Emma ouvrir une porte et allumer la lumière. Il s'agissait en fait d'un placard à habit ou des tringles vides subsistaient encore.

• ici elle aura largement assez de place pour dormir ! fit Emma

Louise inspecta longuement le placard.

-elle va être mal à l'aise, fit elle, elle ne pourra même pas s'allonger ...

Lise la regarda avec reconnaissance, prête à faire demi tour.

• on peut arranger ca vous savez , corrigea Emma

• oui sûrement, fit Louise, oh mais vous avez des anneaux à tous les coins en bas , ca peut servir !

• justement , dit Emma, je pensais qu'on pourrait peu être la coincer contre les anneaux, elle ne risquerait pas de bouger, elle dormira mieux !

• mais vous avez tout à fait raison, ce sera bien plus confortable pour elle que de gigoter dans tous les sens, je vais vous aider à la coucher.

Elle se retourna vers Lise apeurée et d'un geste ferme lui plaqua les mains sur les épaules, l'obligeant à plier les genoux. Lise glissa sur ses escarpins et tomba presque toute seule, à plat ventre au fond du placard. celui ci étant trop court pour qu'elle y tienne allongée , ses jambes restaient relevée, collées au mur

Les deux femmes se penchèrent aussitôt sur elle et Lise vit Emma attr a p e r sur une étagère un long rouleau de corde.

• je fais les mains , vous faites les pieds , proposa celle ci

• comme vous voudrez , confirma Louise

Lise tenta se de débattre mais Louise lui coinçait les mains avec son genou pendant qu'elle lui croisait les mains dans le creux des mains tout en passant une corde autour des poignets. De son coté, Emma lui passa une corde à chaque cheville et sans qu'elle puisse s'y opposer, Lise sentit Emma tirer sur les cordes et lui serrer les chevilles l'une contre l'autre. Elle lui replia ensuite les jambes et, s'appuyant dessus de tous ses f o r c e s, les amena contre les poignets que Louise venait de finir de ligoter.

• tenez s'il vous reste un peu de corde , proposa Emma

• oui chevilles et poignets tenus ensembles, elle se sentira mieux !

Pendant que Louise lui ligotait les mains et les chevilles , Emma passa des cordes aux anneaux du mur. Elle laissa les quatre brins reposer sur les poignets.

• tenez , passer les lui en plus , comme ca elle ne risquera plus de bouger.

• volontiers, fit Louise, vous voyez , continua t elle à l'adresse de Lise, vous voyez comme on s'occupe de vous ! Je ne sais pas si vous le méritez vraiment !

Elle passa les brins autours des chevilles et poignets ligotés ensemble et tira fermement pendant qu'Emma s'appuyait de toutes ses f o r c e s sur les jambes de Lise.

Quand elle se releva, les cordes se tendirent vers les anneaux et malgré tous ses efforts, Lise ne put remuer d'un pouce. Elle vit Emma éteindre la lumière et entendit une clé tourner dans la serrure après qu'elle eut fermé la porte.

• la voilà bien installée pour la nuit , non ? fit Louise derrière la porte

• tout à fait admit Emma, je me demande d'ailleurs si on ne devrait pas faire sa chambre dans ce placard, elle a besoin de si

peu de choses !

• mais absolument, je vous y encourage vivement ! On peut en faire un endroit charmant , je viendrai vous aider si vous voulez...

• avec plaisir !

Lise entendit les pas s'éloigner dans le couloir et se retrouva seule dans le silence.

Incapable de bouger Lise rumina des idées noires toute la nuit, elle rêva de vengeance en tentant de défaire ses liens, mais ceux ci étaient trop serres pour lui laisser la moindre chance de se détacher. Ses genoux , ses poignets étaient si engourdis qu'au bout d'un moment elle ne les sentit même plus et n'eut plus aucune f o r c e pour essayer de les remuer.

Elle du dormir malgré tout car ce fut le bruit de la clé dans la serrure qui la tira de sa torpeur. La lumière s'alluma et Emma apparut face à elle. Elle regarda Lise un long moment, sans dire un mot puis se baissa et entreprit de la détacher. Lise sentit les liens se défaire progressivement et elle se dit qu'elle allait pouvoir dire à Emma tout le mal qu'elle pensait d'elle, mais à peine eut elle fini de la détacher que deja Emma s'éloignait.

Engourdie, Lise mit longtemps à se remettre debout, elle tituba sur ses jambes et du se tenir au mur pour avancer. Elle se dit qu'elle avait besoin de s'allonger un peu avant de faire quoi que ce soit, pour retrouver un usage normal de ses membres. Elle se dirigea donc lentement et avec difficultés vers sa chambre.

Arrivée au pied de son lit, elle se laissa tomber sur le rebord du matelas et soupira. elle arracha prudemment le ruban adhésif qui lui servait de bâillon et l'allongea péniblement.

Elle somnola un certain temps jusqu'à entendre la porte s'ouvrir v i o l emment. Elle sursauta en voyant son mari entrer.

• mais c'est pas possible ! gronda t il , encore en train de dormir ! Et ou as tu passé toute la nuit ? Tu t'es cachée ?

Lise pâlit.

• non écoute , fit elle je vais tout t'expliquer! Emma...

• heureusement qu'elle était là oui! Emma ! Pour ce que je peux compter sur toi !

Lise le regarda, dépitée.

• mais non ! C'est à cause d'elle, tout ca ! Elle et Louise...

• oui , elles se sont bien entendues tout de suite , on a eu de la chance! Et Emma s'en sort très bien en maîtresse de maison !

Vexée, Lise se redressa, bien decidée à tout expliquer

• oh si tu savais tout ce qu'elle m'a fait !

• elle m'a surtout fait honneur , repliqua t il , on ne peut pas en dire autant de toi !

• mais je t'assure que...

• bon ca suffit, j'a autre chose à faire!

Il se dirigea vers la commode et commença sortir des habits il ouvrit une armoire et attrapa une valise

Lise fronça les sourcils

• mais que fais tu ? commença t elle inquiète

• ah, je n'ai pas le temps de discuter, Louis nous a invité pour le week end, il veut que l'on continue de travailler sur noter projet, je pense que nous allons faire affaire, c'est un très gros contrat tu comprends ? Je suis obligé de le ménager.

• oui bien sur, admit Lise. Et donc il nous a invité pour le week end... Il faut que je me prépare moi aussi, alors !

Elle se redressa , toute heureuse elle allait se lever quand son mari l'interrompit :

• il nous a invité, moi et mon épouse ! Tu comprend ce que je te dis !

• mais oui chéri, je vais me preparer tout de suite...

Il soupira lourdement en la regardant, l'air navré :

• c'est qui pour lui mon épouse ? réfléchis un peu !! Tu crois qu'il a envie de me voir arriver avec la bonniche !!

Lise devint toute pale.

• Mais chérie, enfin... Ta femme c'est moi....

• pour lui et Louise c'est Emma ma femme! Et c'est de ta faute ! si tu étais descendue plus tôt ca ne serait pas arrivé! Maintenant il faut faire avec. Et crois moi Emma s'en sort très bien, on a de la chance !

Lise se releva, vexée , elle voulu montrer à son mari combien elle était furieuse

• ah non, ca ne va pas ca pas du tout , enfin chéri...

Son mari ne leva même pas la tète et continua de preparer sa valise

• Emma est avec Louise en ce moment, elle a deja fait ses bagages, j'attends Louis d'un instant à l'autre , je n'ai pa de temps à perdre.

• mais que vais je faire ? murmura Lise

• et bien tu vas rester la ! tu ne seras pas toute seule !

Un bruit de voiture dans la cour lui fit dresser l'oreille.

• ils arrivent, descendons vite!

Il sortit de la cambre rapidement, Lise déconcertée, ne savait trop quoi faire. Elle décida de le suivre, elle comprenait bien qu'il ne fallait pas qu'elle nuise aux affaires de son mari, mais quand même...

Dans le vestibule, ils étaient en train de discuter, aux milieu des valises quand elle arriva. Emma l'aperçut la première.

• eh bien, chargez donc nos valises dans la voiture, dépêchez vous ! Intima t elle sechement à Lise

Lise blêmit mais sous le regard severe de son mari, elle jugea préférable d'obéir et prit les valises une à une pour les mettre dans le coffre de la voiture.

• qu'allez vous faire d'elle ce week end ? questionna Louise

• j'ai laissé des consignes à ma soeur, répondit Emma. Elle sait exactement comment elle doit s'en occuper ce week-end

• qu'elle lui apprenne donc son métier , à cette fille !

• c'est tout a fait ca ! conclut Emma: elle va lui apprendre à bien se tenir !

Lise regardait la voiture s'éloigner avec un pincement au coeur, pensant que c'était elle et non Emma qui devrait etre, à cet instant, à coté de son mari ...

Au moins, elle allait pouvoir reprendre le cours normal de sa vie, elle en profiterait pour remettre Elsa à sa place et lui montrer qui est la maîtresse de maison !

Comme elle se retournait vers la porte d'entrée, elle vit justement la jeune fille qui la regardait s'approcher mais au moment ou elle fut sur le pas de la porte, Elsa s'éloigna et disparut dans la maison. Lise se mit à la chercher du regard, elle ne voulait l'appeler, de façon à ne pas montrer trop d'intérêt pour elle.

Ne la voyant nulle part, elle se rendit à la cuisine , se souvenant tout à coup qu'elle n'avait pas déjeuné. N'y voyant toujours pas Elsa, elle décida de se preparer elle même ce qui lui ferait plaisir. Elle se prépara donc un petit déjeuner sur la table de la cuisine.

Elle allait s'installer à table quand Elsa arriva. La jeune femme la toisa avec froideur.

• non ! je déjeunerai dans la salle à manger, fit elle, emmenez moi tout ca la bas !

Lise en resta ébahie, comment cette jeune fille pouvait elle lui parler de la sorte !

• mais c'est moi la maîtresse de maison ! lâcha t elle, comment pouvez vous...

Elsa ne répondit même pas et fit le tour de la table. Elle tira un tiroir en tournant le dos à Lise, celle ci chercha à regarder par dessus son épaule mais ne put distinguer ce qu'elle faisait. Elle s'approcha , mains sur les hanches

• mademoiselle ...commença t elle.

Elle n'eut pas le temps de finir qu'Elsa se retournait vers elle. La jeune femme lui lança un regard noir qui impressionna Lise, elle vit? presque sans réagir? la jeune s'approcher d'elle, une paire de menottes à la main. Elle en passa un bracelet autour du poignet droite de Lise que celle ci maintenait encore sur ses hanches, puis d'un geste ferme, elle saisit son poignet gauche, le tira en avant jusqu'à risquer de faire tomber Lise, le rapprocha de son poignet droit et passa l'autre bracelet des menottes

Lise regarda, incredule, ses poignets menottés.

• mais que faites vous encore s'exclama t'elle, ca suffit à la fin !

Sans l'écouter Elsa retourna vers le tiroir et en sortit une chaîne équipée d'une serrure. Elle attrapa les poignets de Lise et passa la chaîne par le milieu dans un gros maillon placé entre les bracelets. Lise se débattit comme elle put mais la jeune fille étais plus agile qu'elle .Une fois la chaîne passée dans les menottes, Elsa vint se placer dans le dos de Lise et saisit dans chaque main les bouts de la chaîne, elle les attire vers elle et plaça la chaîne contre la taille de Lise, pendant que celle ci se débattait en vain. Tirant un bout de la chaîne vers la serrure, elle emprisonna la taille et serra jusqu'à faire entrer l'extrémité dans la serrure. Celle ci se referma avec un petit bruit sec.

• mais qu'avez vous fait ? fit Lise affolée. Elle tira sur ses menottes mais celles ci, reliées à la chaîne qui lui enserrait la taille, ne lui permettait que de tous petits mouvements.

• détachez moi c'est trop serré , j'étouffe ! La chaîne trop serrée autour d'elle lui étranglait la taille , elle se pencha vers ses mains mais ne put les soulever plus de quelques centimètres.

Quand elle releva la tête, elle vit Elsa face à elle, un bâillon boule entre les mains.

Avant qu'elle ai pu réagir, Elsa lui enfonçait le bâillon dans la bouche. Elle appuya de toutes ses f o r c e s sur la boule que Lise tentait de recracher. Attrapant les s a n g les du bâillon, elle les tira fermement et referma la boucle dans la nuque.

Elle se recula de quelques pas et parut satisfaite de son travail. Lise grognait , râlait et tirait sans espoir sur ses menottes.

Elsa la regarda d'un seul coup droit dans les yeux et lui lança :

• ma soeur a été très précise à votre sujet: je dois vous apprendre à bien nous tenir ! ca veut deja dire se taire et rester bien droite ! vous avez besoin de tout ca !

Elle resta silencieuse un instant et ajouta:

• je ne doute pas un seul instant que votre mari serait très fâché si je lui faisais un rapport négatif à ma soeur sur votre comportement.

Lise se troubla et ouvrit de grand yeux

• si je dois lui dire que vous vous comportez mal, je pense qu'Emma trouvera les mots pour faire comprendre à votre mari comment il doit se comporter avec vous et quelle punition vous méritez...

Lise pâlit tout à coup, elle ne savait plus qui craindre le plus Elsa ? Emma ? ou son propre mari ?